J’ai apporté mon soutien à la proposition de loi de mon collègue Julien Aubert visant à créer un code du bien-être animal en la cosignant.
En effet, je crois qu’il est à présent temps de définir clairement le statut de nos amis les animaux qui continuent d’être considérés comme des objets dans notre droit, bien qu’une sensibilité leur soit reconnue.
Ce code, que nous appelons de nos vœux et dont nous proposons une première rédaction, a pour objectif d’offrir aux animaux une meilleure protection en abrogeant la propriété sur un animal et en la limitant au seul usufruit, conférant des droits, mais également des devoirs à son maître.
Ainsi, cette proposition de loi créerait de nouvelles catégories d’animaux, avec des protections adaptées. Seraient donc distingués les animaux domestiques, qui se caractérisent par une relation affective avec un humain, de ceux concourant à une activité économique et des animaux de nature (le reste du règne animal, essentiellement sauvages). Cette catégorisation créerait une obligation de certification pour détenir un animal de telle ou telle catégorie. Cela rendrait concrètes les responsabilités de l’homme vis-à-vis des animaux détenus.
En espérant que la majorité gouvernementale dépasse son dogmatisme habituel et inscrive ce texte de son opposition à l’agenda de l’Assemblée nationale…
