
Le premier Conseil de Paris, depuis la réélection d’Anne Hidalgo, a été l’occasion pour le nouvel exécutif parisien de confirmer ce que beaucoup craignaient déjà : les six ans qui viennent auront une saveur identique à la mandature précédente. A la différence que l’addition pourrait être encore cette fois plus salée …
La Chambre régionale des comptes a d’ailleurs, à nouveau, étrillé la gestion municipale. Augmentation des dépenses de personnels, inquiétude sur l’augmentation croissance de la dette, ponction anticipée des loyers des bailleurs sociaux au détriment de leur rénovation et de la construction de nouveaux logements… Nul doute que, malheureusement, comme les fois précédentes, Anne Hidalgo ne tiendra aucun compte de ces alertes.
Alors qu’entre 2014 et 2020 les taxes et impôts locaux ont augmenté de 20%, soit un milliard d’euros en plus tous les ans, rien ne semble faire dévier l’exécutif parisien de son matraquage fiscal. Nous avons dénoncé avec force cette politique dont le rapport de la Chambre régionale des comptes conclut aux errements de la municipalité.
Quant à la vie quotidienne des Parisiens, malgré les engagements de campagne, pas un mot sur la propreté et sur la végétalisation. Quant à la politique familiale elle reste la grande oubliée de la maire de Paris. L’exode des familles de Paris aurait pourtant dû être un signal d’alerte pour l’exécutif parisien.
Qu’importe ! D’ailleurs la maire de Paris l’a annoncé, « les Parisiens ont clairement choisi » à l’occasion des élections municipales. Vraiment ? Alors qu’elle a été élue avec moins de 20% des voix, on attendait d’Anne Hidalgo qu’elle soit davantage à l’écoute et dans la concertation. Plus que jamais avec sa nouvelle majorité, il est clair que le sectarisme s’affiche comme méthode de gouvernance.
Ce premier Conseil de Paris aura été, malheureusement, l’occasion de le constater. Les six ans qui viennent nous obligent à la vigilance. Soyez assurés qu’elle sera maximale !