A côté des 740 000 naissances d’enfants, 8 747 sont nés sans vie. Pour les familles, c’est un drame. Une douleur insupportable à laquelle s’ajoutait jusqu’à présent la non-reconnaissance par la société de ces petits qui n’ont jamais vu le jour.
L’Assemblée nationale a donc examiné une proposition de loi qui donne la possibilité aux parents, y compris rétroactivement, de faire inscrire sur le livret de famille le prénom de l’enfant né sans vie ainsi que la date et le lieu de l’accouchement.
Je me réjouis d’avoir voté ce texte, adopté à l’unanimité, qui va permettre aux familles de faire le deuil de leur enfant né sans vie.
