La mission d’information parlementaire, que je préside, sur le suivi de l’application de la loi pour la restauration de la cathédrale a auditionné Jean-François Hébert, directeur général chargé des patrimoines et de l’architecture au ministère de la culture.
L’occasion d’obtenir des précisions sur l’interprétation que le gouvernement fait de l’article 2 de la loi du 19 juillet 2019 qui fixe les conditions de la restauration. Rappelons que la mission d’information a déjà indiqué à la ministre de la culture que selon la loi, les dons doivent servir « exclusivement » à financer les travaux. Pourtant, ils servent actuellement également à couvrir les frais de fonctionnement de l’établissement public, ce qui n’est pas satisfaisant pour nous.
En revanche, la réunion régulière du comité de suivi des fondations est un gage de bonne utilisation des dons. Nous serons d’ailleurs attentifs à ce qui celui-ci continue de se réunir aussi souvent que possible. Nous avons également évoqué l’avancement des travaux, obtenant des garanties sur les choix architecturaux, que ce soit pour la cathédrale elle-même ou pour les abords. En effet, après avoir été validé par la Commission nationale du patrimoine et de l’architecture, l’ensemble des décisions sera soumis au contrôle scientifique et technique de l’Etat qui en validera le principe.
Enfin, nous avons eu des précisions sur le calendrier puisque l’annonce d’une réouverture en 2024 est à entendre au sens large et pas nécessairement pour le printemps 2024, comme cela avait été annoncé initialement. Ce point fera l’objet d’une attention particulière, considérant que la réouverture devait coïncider avec l’accueil des Jeux Olympiques de 2024 à Paris. Rappelons par ailleurs que la cathédrale était le monument le plus visité d’Europe avant son incendie.
L’ensemble de l’audition est à retrouver sur le site de l’Assemblée nationale :