J’ai déposé plusieurs amendements au projet de loi de finances pour réduire la fiscalité des familles.
En effet, alors que le gouvernement a supprimé l’impôt de solidarité sur la fortune pour les avoirs financiers, il l’a maintenu pour l’immobilier. Cela contribue à soumettre à l’impôt sur la fortune immobilière des milliers de familles des classes moyennes, notamment parisiennes.
En effet, il n’est pas rare qu’à Paris, où le prix du m2 dépasse en moyenne les 11 000€, au moment d’un héritage des ménages se retrouvent subitement soumis à cet impôt. J’avais donc proposé de supprimer l’IFI ou, à défaut, de remonter les seuils d’entrée.
De plus, parce que la France se caractérise déjà par des impôts sur les successions parmi les plus importants d’Europe, j’ai proposé de doubler (à 200 000€) l’abattement appliqué aux successions, tout en réduisant de 15 ans à 10 ans le délai entre deux donations entre vifs.
L’objectif était de réduire la pression fiscale sur les successions, tout en fluidifiant la transmission du capital entre les générations.
Je regrette que le gouvernement ait été sourd à mes arguments et qu’il ait fait le choix de rejeter l’ensemble de mes amendements.


