
Si la France a confiné son économie et la soutient artificiellement pour éviter la faillite, il est temps de passer à la vitesse supérieure. La crise que nous traversons nous impose d’aller vite pour sauver les emplois.
A une stratégie globale pour relancer notre économie, le gouvernement a privilégié une myriade de plans de soutien (Renault, Air France…) qui ne s’adressent pas à l’ensemble des entreprises. A l’inverse, nous avons fait le choix chez les Républicains d’une stratégie transversale. Parmi les 50 mesures présentées dans notre plan de relance, plusieurs ont pu être examinées à l’Assemblée nationale. Elles se sont malheureusement toutes vues opposer un véto du gouvernement.
Avec notre proposition de transformer le chômage partiel en allègement de charges, c’est un dispositif « turbo » qui aurait pu se mettre en place pour passer d’une logique de protection face au chômage à une logique de retour à l’emploi.
De même, nous avons proposé une exonération de charges pendant deux ans pour toutes les embauches en CDI de jeunes de moins de 25 ans. Ils sont ceux qui rencontrent le plus de difficultés et souvent les premières victimes du chômage…
Concernant les TPE et les PME, il nous apparait évident que ce n’est pas un report de charges qui convient mais bien leur annulation. C’est d’ailleurs l’une de nos propositions.
Pour le secteur de l’hôtellerie-restauration particulièrement touché avec 90% de perte d’activité, nous avons proposé de baisser temporairement la TVA à 5,5%.
Enfin nous voulions exonérer de TVA les gels hydro-alcooliques, les masques et les produits de première nécessité pour redonner du pouvoir d’achat aux Français.
Malheureusement, le gouvernement a refusé ces propositions. C’est regrettable alors qu’elles étaient complémentaires à son plan de relance : « quand la maison brûle, on ne compte pas les litres d’eau pour éteindre l’incendie »…