Les attentats terroristes l’ont confirmé : l’islamisme attaque l’Europe, et particulièrement la France pour son mode de vie, son histoire, sa culture, et ses valeurs, au premier rang desquelles, la liberté.
Face à cette menace, Emmanuel Macron avait promis lors de son discours aux Mureaux de lutter contre le séparatisme. Cependant, force est de constater que le projet de loi du gouvernement est lacunaire. Il ne traite ni de la radicalisation, ni de sa prévention. Que ce soit pour les universités, les hôpitaux ou encore les prisons, foyer majeur, rien n’est prévu. Rien non plus contre l’immigration sans limite qui a dépassé nos capacités d’intégration et n’a donc pas permis un processus d’assimilation. En effet comment prétendre lutter contre le séparatisme en ne traitant pas ce sujet ?
Face à cette réalité, les solutions proposées sont très insuffisantes. Pire, en supprimant des dizaines d’amendements de l’opposition avant même leur examen en séance, La République En Marche s’est évitée des débats internes houleux, comme par exemple le port du voile par des mineures. Le problème est pourtant clair : pour combattre le terrorisme, il faut s’attaquer à toutes ses causes sans faillir, au premier rang desquelles le communautarisme islamiste qui gangrène des quartiers entiers et fournit un terreau fertile à l’islam politique.
Malheureusement, le projet gouvernemental ne permettra pas de dire à la Nation « contre l’islamisme, nous avons tout essayé ».
A l’inverse, les députés Les Républicains se sont situés dans une opposition constructive en présentant un contre-projet avec plusieurs propositions qui auraient pu être source d’inspiration pour les débats.
Si aucun gouvernement ne peut garantir le risque zéro face au terrorisme, l’exhaustivité de nos contre-propositions nous différencie du projet de loi actuel. Ce dernier restera vraisemblablement comme une occasion manquée d’éradiquer l’islamisme dans toutes les sphères et ainsi de réduire le séparatisme.