Indéniablement, la droite est sortie renforcée des élections régionales et départementales. Si bien sûr l’abstention nous inquiète tous tant elle interroge sur la vitalité de notre démocratie, les cartes en vue de l’élection présidentielle s’en trouvent rebattues. Bien malin celui qui pourra prédire la présence de tel ou tel candidat au second tour. Au regard de l’opportunité qu’ont Les Républicains de déjouer les pronostics établis depuis plusieurs mois, c’est ce choix du candidat que notre famille politique a eu à trancher au cours du dernier bureau politique. Celui-ci a ainsi permis de clarifier la situation : la méthode se dessine et le calendrier est arrêté. C’était impératif avant l’été, au risque de laisser péricliter le débat et s’installer la division entre les partisans des uns et des autres. Reconnaissons qu’il n’existe pas, à ce jour, d’homme providentiel. Il est donc fait appel à l’intelligence collective et individuelle et comme l’a rappelé Michel Barnier, « l’unité ne se décrète pas mais exige du temps, de la considération et du respect ». Et si lors de notre prochain Congrès du 27 septembre les candidats ne se sont pas départagés, c’est bien par le vote qu’il appartiendra aux sympathisants de trancher en novembre. Alors que les valeurs de la droite sont majoritaires dans le pays, cette absence de collectif et les démarches solitaires conduiraient irrémédiablement à notre élimination dès le premier tour de l’élection présidentielle. Personne au sein de notre famille politique n’est prêt à l’accepter. Nul doute que l’été est l’opportunité pour les protagonistes de se mettre autour d’une table, de discuter et de convenir ensemble de la meilleure manière de réussir ce rassemblement dont Les Républicains ont tant besoin.
