Le dîner du CRIF s’est tenu cette année dans un contexte évidemment très particulier, alors que les yeux du monde sont braqués sur la guerre d’agression impitoyable menée par le Russie contre nos amis ukrainiens.
Après avoir fait part de son émotion face à cette situation, le président du Crif a rappelé avoir confiance en la France, « même si nous allons vers des jours terribles. Je sais que nous réussirons parce que c’est notre seule option ».
Francis Kalifat, qui achève son deuxième mandat, a ensuite souligné la nécessité d’une véritable stratégie de lutte contre l’antisémitisme dont les expressions restent encore trop nombreuses. Il suffit d’aller sur les réseaux sociaux pour en mesurer l’ampleur.
Faut-il rappeler que malgré la reconnaissance de l’antisionisme comme une expression de l’antisémitisme, peu de choses ont véritablement changé ? Je m’en étais d’ailleurs moi-même inquiétée auprès du ministre de la Justice… Encore récemment Amnesty International s’est illustré par un rapport particulièrement critiquable, que j’ai dénoncé fermement, avec plusieurs autres personnalités.
Face à l’antisémitisme, je redis que nous avons tous une responsabilité pour que jamais plus la haine des Juifs et d’Israël ne nous conduise vers l’inhumanité et la barbarie.
Ce dîner a aussi été l'occasion de rendre hommage à Raphaël Esrail, président de l'Union des déportés d'Auschwitz, décédé en janvier. Pour le travail réalisé, cette association a été récompensée par le prix du CRIF - Pierrot Kauffmann en présence d'Elie Buzyn, Ginette Kolinka et Esther Senot.
