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Déclaration sur la Présidence Française de l’Union Européenne

En séance avec ma collègue Constance Le Grip, oratrice des députés Les Républicains, nous déplorons que l’exécutif ait choisi de faire de la présidence française de l’Union européenne un outil électoral. En effet, la France présidera le Conseil de l’Union en pleine élection présidentielle, réduisant fortement ses marges de manœuvre pour améliorer le fonctionnement de l’UE.


Cette présidence risque, in fine, de n’être qu’une vaste opération de communication et de marketing électoral qui s’étalera sur les trois premiers mois de 2022… Ni la France, ni l’Union européenne ne sortiront grandis de cette manœuvre.


Tout aussi inquiétant, l’ensemble des travaux interparlementaires entre les députés des pays européens, animés par la France en raison de cette présidence, risquent d’être affaiblis en raison de la suspension des séances de l’Assemblée nationale, comme c’est la coutume avant les élections présidentielle et législatives.


Contrairement à ce que pense le président du groupe LREM, l’élection présidentielle française n’est pas une élection locale ; la France n’est pas une province européenne. L’élection présidentielle aura des conséquences sur l’orientation de l’UE. Et c’est pourquoi, Les Républicains auraient préféré que le gouvernement, en responsabilité, reporte au deuxième semestre 2022 cette présidence, soit après l’élection ; laissant au chef de l’État élu le soin d’en fixer les priorités.





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