En tant que Présidente de la mission d’information sur le suivi de la restauration de Notre-Dame de Paris, j’ai souhaité que les architectes des monuments historiques, chargés du chantier, puissent être à nouveau auditionnés.
La restauration de la cathédrale est à présent entrée dans sa phase active suite à la sécurisation de l’édifice, avec l’installation des échafaudages intérieurs qui vont permettre de travailler sur les voûtes. De plus, le prélèvement des 1000 premiers chênes s’est achevé récemment. Une deuxième campagne est prévue pour l’hiver prochain, avec les 1000 arbres suivants. Les chênes feront d’ailleurs l’objet d’un traçage précis pour qu’il soit possible de dire avec exactitude quel arbre servira à quelle partie de la toiture.
Cette audition a également été l’occasion d’interroger les architectes sur la sécurité future de la cathédrale. Ils ont assuré que la restauration vise aussi à réduire le risque d’un nouvel incendie, alors que la police scientifique continue ses recherches pour identifier l’origine du départ de feu.
Quant à la question du plomb, les architectes ont rappelé que beaucoup avait été dit mais qu’il faut garder à l’esprit que pour que le plomb se vaporise (et se diffuse largement dans l’air) il doit atteindre 1750°C ; alors que la température maximale pendant l’incendie fut de 1200°C.
Enfin, concernant les travaux envisagés par la Mairie de Paris à l’extérieur de Notre-Dame, les architectes souhaiteraient que soit privilégiée la logique d’un plan d’ensemble incluant la cathédrale et ses abords. J’aurai l’occasion d’interroger Anne Hidalgo durant notre prochain Conseil de Paris.
Toute l’audition est à retrouver sur le site de l’Assemblée nationale :

