Lors du Conseil de Paris de cette semaine, force a été de constater que les perspectives en matière de dépenses et d’impôts locaux ne sont guère réjouissantes pour la capitale. Et malheureusement, ce seront les contribuables qui règleront l’addition ! La dette aura en effet doublé entre 2014 et 2021 pour atteindre 7,1 milliards d’euros, assombrissant de manière dramatique les perspectives financières pour Paris.
Qu’importe, cela n'a pas empêché Anne Hidalgo de laisser filer les dépenses de fonctionnement (+12%), sans pour autant que la vie quotidienne des Parisiens n’en soit améliorée. Idem pour les dépenses de personnel qui se sont envolées (+18%), quand parallèlement nous avons droit en ce moment à de nouvelles grèves : les éboueurs, les égoutiers et les agents de la petite enfance…
Tout cela est pour le moins inquiétant puisque la maire de Paris ne compense nullement en faisant des économies, que nenni !
Ainsi, faisant fi de sa promesse électorale de ne pas augmenter les impôts, elle demande l’alourdissement des droits immobiliers, pourtant déjà revalorisés en 2016. Bis repetita sur son souhait de majoration de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires de 60% à 100%.
Déjà réalisés : le doublement de la taxe de séjour qui passe de 2,3 à 4,1€ la nuitée et la fin de l’exonération de la taxe foncière sur les locaux de moins de deux ans des entreprises. Si l’objectif était d’asphyxier les PME et les commerces, il n’aurait pas fallu pas s’y prendre autrement.
Que ce soit à l’Assemblée nationale ou au Conseil de Paris, nous nous sommes évidemment opposés à ses demandes, parce que cela revient à faire peser sur le contribuable et les acteurs économiques parisiens son incurie budgétaire.
Si Anne Hidalgo ne se ressaisit pas, en 2021 rien ne devrait changer, sauf la feuille d’impôts des Parisiens…