top of page

État d'urgence sanitaire : LREM bafoue les droits du Parlement !

✓ Ce qui s’est déroulé cette semaine dans l’hémicycle ressemble à une remise en cause des droits du Parlement.

Les députés Les Républicains sont parvenus par amendement à limiter le confinement jusqu’au 30 novembre et l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 14 décembre, alors qu’initialement le gouvernement souhaitait pouvoir le décréter jusqu’au 16 février 2021 sans étape intermédiaire pour voir l’opportunité de le maintenir alors qu’on le sait, il est lourd de conséquences sur nos droits fondamentaux.

Nous demandions donc que pour prolonger l’état d’urgence, il faille passer par un vote au Parlement. Dans n’importe quelle démocratie cela n’aurait pas été l’objet du débat auquel nous avons assisté. Le ministre de la Santé nous demandant même de « quitter l’hémicycle » !! Mais, aujourd’hui, non content de son échec à imposer durablement des mesures très restrictives aux Français, le gouvernement a bafoué les droits du Parlement en le réduisant à une simple chambre d’enregistrement. Très concrètement, un deuxième vote a été exigé pour que nous revotions des amendements déjà adoptés, jusqu’à ce que le résultat soit conforme aux attentes du gouvernement!!! C’est indigne sur des sujets aussi graves et cela pose la question du rôle du Parlement sous la majorité LREM. Ce n’est pas ce qu’exige une démocratie. L’opposition n’est plus respectée et ses droits sont piétinés. Le contexte épidémiologique ne doit pas tout permettre, notamment des pratiques antidémocratiques. Si tous peuvent comprendre que des efforts soient demandés, personne ne peut se satisfaire de ces pratiques autoritaires. Il ne faut pas aller vers une « normalisation » de cet état d’exception sanitaire et du recours au confinement.




bottom of page